L’Émancipation est le premier événement majeur de la grande histoire politico-culturelle qui est intervenu dans lalongue coexistence des roms avec la population majoritaire en Roumanie. Dans le nouveau contexte, la relation del’État avec la minorité rom a fondamentalement changé : l’État et sa justice interviendront directement dansl’espace social destiné dans le passé aux communautés. A son tour, l’individu avait comme tâche immédiatel’acquisition et l’augmentation de son rôle jusqu’au être toléré par la communauté sociale. Par rapport à l’autre, lesroms, bien conscients de l’image de l’altérité, expérimentaient de l’échec d’eux-mêmes sous la nouvelle identitéproposée par l’État (e.g. l’impossibilité de payer la taxe en fonction du nouveau statut social, le défaut de formationprofessionnelle compétente dans un milieu concurrentiel etc.), et les choses se passent comme Victor I. Stoichita,parmi d’autres, les décrit dans L’image de l’autre (2014). En créant et en agrandissant un nouvel espace privé autourde le « Tigania » d’antan, les roms ont été entourés et obstrués par la hiérarchie de la société majoritaire danslaquelle se trouvent le divan seigneurial et les grands propriétaires, les commerçants, les fonctionnaires de l’État etdu clergé. L’Émancipation était censée conduire à l’amélioration de l’existence de cette catégorie nombreuse qui,même sans avoir la capacité d’examiner leur nouveau statut social, est condamnée à recevoir des informationspubliques irraisonnable, surtout des préjugés. Ainsi, l’environnement générateur de conflits commence à se former; et dans cet article, nous présenterons avec quatre études de cas, basé sur des documents d’archives d’un fondspeu recherché du Ministère de l’Agriculture et des Domaines, Archives Historiques Nationales, Bucarest, commentles conflits ont été générés, les solutions proposées, et la possibilité / l’impossibilité de leur mise en œuvre.